Les zones Duflot

Objectif : 40000 logements construits chaque année pour pallier au manque d’habitats locatifs. Dans quels secteurs géographiques investir pour une rentabilité optimale ?

L’investissement dans le cadre de la loi Duflot

Les anciennes zones de la loi Scellier, l’ancien dispositif gouvernemental de défiscalisation immobilière, ont été redessinées pour délimiter les zones concernées par la loi Duflot. Il est à rappeler que cette dernière loi appliquée depuis janvier 2013 et renouvelée en 2014 se veut porteuse d’un grand nombre de maisons neuves destinées à la mise en location dans des zones où la demande est accrue. Les villes définies par cette loi sont donc des villes actives avec un énorme potentiel démographique et économique, où le manque dans l’immobilier ne devrait plus se faire sentir dans la prochaine décennie. Les zones ABis, A et B1 sont donc incluses dans les zones éligibles. La zone B2 est bénéficiaire d’une dérogation temporaire tandis que la zone C est inéligible dans le cadre de cette loi. Si on veut investir en Duflot, il est judicieux de connaitre tous les aspects du marché immobilier dans chaque zone, afin de mieux choisir, car chaque emplacement est marqué à la fois par des avantages et des limites.

Les zones avantageuses à l’investissement

Les primo-investisseurs auront tout à gagner en faisant acquisition dans les villes de la zone B1, c’est-à-dire dans quelques grandes villes habitées par plus de 250000 âmes, quelques villes du littoral ou encore en Corse. En effet, les prix du neuf y sont intéressants et le potentiel de revente y est élevé. Pour augmenter la rentabilité, il est préférable d’opter pour des villes où les loyers ne subiront pas le plafonnement en raison des prix déjà pratiqués sur le marché local. La zone B2 est attractive mais la possibilité d’investir est limitée car les villes sont prises au cas par cas pour l’obtention d’une dérogation. Il s’agit de communes avec plus de 50000 habitants non comprises dans la liste pour la zone B1, parfaites pour les futurs acquéreurs à petit budget. Si une ville de la zone B2 n’est pas éligible à la dérogation alors que votre choix s’est porté dessus, une autre alternative consiste à sélectionner une ville de la zone B1 située non loin de votre premier choix.

Les zones assez limitées

Certaines zones, bien que fructueuses, peuvent avoir plus de limites pour les futurs propriétaires notamment dans le montant de l’investissement. Paris et sa proche banlieue équivalente à 68 communes, et quelques villes de provinces, correspondant aux zones A et ABis, sont tout à fait éligibles, mais vu le coût élevé de l’immobilier, un investissement dans ces zones demandera un énorme effort d’épargne. Le montant demandé par la banque en tant qu’apport pour le prêt pourrait devenir plus contraignant que prévu. L’investisseur prendra aussi le risque de ne pas rentabiliser son bien. Aussi, l’acquisition d’un bien immobilier est plus adaptée si on cherche plus à acquérir un patrimoine qu’à rentabiliser rapidement l’achat. C’est idéal pour un propriétaire bénéficiant déjà d’un niveau de revenus très élevé. Enfin, la zone C équivaut au reste du territoire non mentionné et elle n’est pas intégrée dans ce programme.